[Séance ciné] Thor Ragnarok

L’univers cinématique créé par Marvel est en évolution constante, et nous en venons maintenant au troisième film centré autour du Dieu du Tonnerre : Thor Ragnarok. Une petite aventure avec Chris Hemsworth, c’est impossible de refuser. Récupérez votre Mjölnir, on va voir ce qu’il se passe à Asgard !

Tom Hiddleston en plein fou rire
Elle est bonne celle-là !

Thor se retrouve dans de beaux draps lorsque la prophétie Ragnarok est sur le point de s’accomplir. Il croit régler le problème sans trop d’efforts mais il s’avère que Hela, Déesse de la Mort, fait son retour, et menace d’autant plus la population de Asgard, réclamant le trône. Thor est accidentellement envoyé loin de chez lui, sur Sakaar, et devient gladiateur malgré lui. Il doit se battre pour regagner sa liberté afin de sauver Asgard.

Le scénario de ce film est bien construit, avec des étapes correctement posées. Tout évolue bien entendu autour de Thor, mais quelques personnages de l’univers Marvel font leur apparition, dont quelques docteurs, aux pouvoirs mystiques ou… verts ? J’ai trouvé qu’il était difficile de ressentir la menace de Hela puisque Thor est loin de tout cela. Du coup, les scènes à Asgard, en l’absence de la foudroyante divinité, ne sont si pas nombreuses et l’enjeu ne pèse pas vraiment - on se soucie plus du retour de Thor que de sa cité. Cependant, les autres protagonistes, y compris Loki (oui, je le classe comme “protagoniste”…), profitent d’un bon temps à l’écran pour développer leur personnage, aux côtés de Thor bien sûr. Et tous aussi ont droit à leurs petites blagues, qui sont parfois un peu superflues, parfois bien placées. Cela étant, ce n’est pas aussi bien dosé qu’un Gardiens de la Galaxie, mais ce n’en est pas loin…

Sans surprise, Marvel continue de nous surprendre avec un film d’une qualité visuelle exceptionnelle. Le royaume d’Asgard est riche et fourmille de détails. La planète de Sakaar encore plus, avec une surcharge d’information, surtout avec les trous de ver qui en peuplent le ciel avec leurs flux de débris constants. On s’y croirait, et il est difficile de penser qu’une majeure partie des scènes sont en fait des acteurs sur un fond vert. Les couleurs sont aussi bien saturées, un peu à l’image des visuels promotionnels du film, un vrai régal. On en prend plein les yeux tout du long, avec très peu de temps morts.

La musique se doit aussi d’être soulignée, car elle également profite de ce petit côté rétro. Bien que les compositions orchestrales dominent le film, on a le droit à des notes de synthé dans le lot, ou parfois même un petit morceau de Led Zeppelin. Globalement, c’est un ensemble éclectique mais uni qui en ressort, et qui accompagne le film sans non plus prendre les devants. Toujours dans le son, certains effets sonores sont bien satisfaisants, notamment la foudre. Le système sonore d’un cinéma aide beaucoup pour ce qui est de l’immersion, et je ne peux que conseiller les salles obscures au ticket dont le prix est surélevé !

Thor Ragnarok est vastement différent de ses deux prédécesseurs, et profite d’une narration moins sérieuse. Pour moi c’est clairement le meilleur des trois films Thor, et se hisse aussi dans la catégorie des meilleurs de l’univers cinématique Marvel. Malgré une histoire en deux sections inégales, on s’amuse beaucoup, on en prend plein la rétine et nos oreilles sont conquises, tant avec les effets sonores que les musiques. Bref, un film spectaculaire qui nous chauffe pour Black Panther et Infinity War. Vivement !

Tonerrement vôtre,
À plus !