[Test] Marvel's Spider-Man : Miles Morales

Le lancement d’une console vient toujours avec son titre First-Party qui tape fort. Pour la PS5, c’est Spider-Man : Miles Morales que nous avons le plaisir d’accueillir sur la nouvelle génération (bien que disponible aussi sur PS4 !). Ayant absolument adoré le premier volet réalisé par Insomniac Games, ce second volet est le bienvenu. Visitons donc New York City en pleines fêtes de fin d’année avec Miles !

Miles Morales dans le film Into The Spider-Verse qui retire son masque et souffle avec angoisse.
Beaucoup d'adrénaline à digérer !

Le précédent volet de la saga dirigée par Insomniac Games nous avait introduit à Miles Morales, un adolescent qui devient un peu plus super que la norme — le jeu propose un petit résumé avant de commencer la partie ! Nous commençons avec une mission avec Peter Parker pour le soutenir, et après quelques complications, ce dernier annonce qu’il va prendre quelques semaines de vacances, laissant New York City entre les mains de Miles. Il s’avère que NYC ne dort jamais, surtout pour les criminels, et Miles va avoir pas mal de pain sur la planche en l’absence de son mentor…

Spider-Man perché en haut d'un gratte-ciel observe Manhattan et toutes ses rues.

J’aimerais tout d’abord parler de l’histoire de ce volet, car autant le volet avec Peter était vraiment cool, celui-ci semble encore plus travaillé. Le personnage de Miles est vraiment authentique et attachant, et on a envie de le voir réussir malgré le fait qu’à 17 ans, il galère pas mal… Cela dit sa vulnérabilité le rend plus crédible et c’est un vrai plaisir de le voir évoluer en tant que le nouvel homme-araignée qui défend son quartier : Harlem. Le voisinnage de Miles est vivant et il interagit souvent avec afin de mieux comprendre ce qu’il s’y passe. Les missions ont du sens et s’intègrent bien à l’histoire globale du jeu (les quêtes secondaires sont rarement superficielles), ce qui renforce une immersion déjà bien efficace. Ça a beau être un standalone (souvent vu comme une extension un peu plus fournie), ce jeu est complet avec une histoire riche et intéressante. Qui plus est, les relations avec les personnages semblent réelles, ce qui me fait bien plaisir !

Miles, hors de son costume, se tient dans une rame de métro et regarde son téléphone.

Pour ce qui est du côté visuel, si vous aviez aimé l’épisode de septembre 2018, vous allez adorer celui-ci. Bon, mon avis est peut–etre un peu biaisé sachant que j’ai joué sur PS5, mais on part d’un niveau déjà élevé. Sur PS5, il y a un mode “performance” à 60 images par seconde, et un mode “fidélité” à 30 images par seconde. Ce dernier dispose d’une meilleure qualité visuelle (les reflets !) au prix d’un framerate abaissé. Suite à une mise à jour, un entre-deux à 60FPS est également disponible et c’est un beau compromis que je recommande. Sur PS5, entre le menu principal de la console et contrôler Miles, ça prend dix-huit secondes, les chargement sont quasi-inexistants.

Spider-Man dans sa tenue 2099 sur un immeuble, où son reflet est visible dans la vitre contre laquelle il est, ainsi que les reflets des bâtiments aux alentours.

Il y a un nombre conséquent de détails (tentez de faire un gros plan sur la tête d’un missile !) et il y a de quoi faire rien qu’avec les tenues de Miles. Nous avons bien sûr également droit à des visages très fouillés et animés avec soin, pour ce qui est des personnages sans masque. Le mode photo est époustouflant, et vaut le coup d’œil. Pour renforcer l’identité de ce jeu qui est propre à Miles, la bande-son est similaire (les orchestres sont de la partie) mais réagencée pour apporter des sonorités de musique hip-hop, et… ça fonctionne super bien. Cela donne l’impression d’incarner un Spider-Man différent et donne une autre ambiance à la ville.

Miles en plein « vol » dans une rue qui donne sur le côté ouest de la ville vers la rivière Hudson, avec le soleil couchant qui colore la ville.

Le fait de pouvoir se balancer entre les bâtiments de Manhattan est toujours un plaisir, procurant une excellente sensation de liberté. Mais Spider-Man ne fait pas que se balader, il a aussi des ennemis qu’il doit vaincre… Il y a un beau nombre de techniques de combats similaires à l’opus de base mais notre ami Miles profite d’un certain je-ne-sais-quoi électrique, permettant des coups très puissants et renouvellant le gameplay. Ceci est bien entendu améliorable via des points de compétence et autres gagdets afin d’avoir les outils les plus appropriés pour notre style de combat. Étant encore et toujours friand de furtivité, parcourir les plafonds, murs et poutres afin de discrètement incapaciter un ennemi est mon petit plaisir, mais cela dit, mener un combo de cent coups sans interruptions est plutôt sympathique, je dois l’admettre ! Les capacités de la DualSense ne sont pas pleinement exploitées ici mais c’est assez intuitif à mon sens. J’ai eu quelques bugs — deux qui m’ont été bénéfiques sur les défis de compétence, un où les dialogues n’apparaissent pas, ni en sous-titres, et deux ou trois freezes, dommage — mais globalement le jeu tourne sans souci.

Spider Man en plein combat aérien, donnant un coup de pied à un ennemi qui semble plié en deux, pas par humour, avec le soleil couchant en arrière-plan.

Je me suis beaucoup attaché au personnage de Miles, qui est fort et admirable, et j’espère qu’il aura le droit de briller un peu plus dans la suite du Spider-Man centré sur Peter Parker, ou sa propre suite. J’ai adoré passer les fêtes de fin d’année avec Miles dans une ville enneigée, je vous recommande ça chaudement ; ce jeu est un vrai régal malgré une ampleur un peu moins vaste que le jeu original. Cela étant, Marvel’s Spider-Man : Miles Morales pose des bases vraiment réussies pour la suite des aventures de nos héros sur PS5, donc chapeau bas, Insomniac Games (comme d’habitude).

Arachnidement vôtre,
À plus !