[Test] Mass Effect : Édition Légendaire

Instant confession : je n’ai jamais joué à un seul jeu de cette saga. Quand ce remaster, Mass Effect : Édition Légendaire, a pointé le bout de son nez, j’ai pensé qu’il était peut-être le moment de me plonger dedans car j’ai entendu beaucoup de choses positives. Un certain investissement de temps libre serait nécessaire mais qui devrait valoir le coup… Je vous invite à enfiler votre plus belle armure, il est temps pour nous d’explorer la galaxie !

Han Solo et Chewbacca dans le Faucon Millenium qui passe à la vitesse de la lumière. On peut voir les points lumineux s'étendre en traits avant que le plan de change sur une vue statique du vaisseau entier qui diminue dans l'espace tandis qu'il s'éloigne. — Accroche-toi, on va voyager un peu !

En l’an 2183, l’humanité n’est plus seule dans l’espace. Grâce à la découverte de relais cosmodésiques (d’énormes structures spatiales laissées par une ancienne civilisation qui permettent de voyager plus vite que la lumière), la galaxie a pu prendre contact et s’allier avec d’autres races extra-terrestres. Nous sommes dans la peau de Shepard, à bord d’un nouveau vaisseau prototype : le Normandy. Derrière l’innocente mission pour tester ses capacités, un bien plus lourd secret se cache. En effet, une relique alien a été découverte par une colonie sur une planète dans un autre système solaire et Shepard doit aider pour la récupérer. Ceci déclenche une enquête d’envergure galactique et notre protagoniste et son équipage doit trouver la source de la menace et l’empêcher de causer l’extinction de toute vie dans la galaxie…

Une énorme struture ouverte en forme de pyramide avec des statues d'une espèce extra-terrestre, et un soleil irradiant dans le ciel, plein d'éruptions solaires.

L’histoire qui englobe ces trois volets est riche et très détaillée. Non seulement ça mais nos choix ont des répercussions au cours de la trilogie, ce qui rend l’écriture assez impressionnante. Malgré nos décision, la trame globale reste la même mais tout de même assez nuancée. Notre équipage peut être vastement différent et certains personnages secondaires peuvent avoir une relation totalement différente avec Shepard selon une petite quête annexe, par exemple. J’ai tenté de choisir un maximum d’options “positives” pour avoir une véritable héroïne mais vous pouvez tout à fait être une ordure à chaque occasion !

Shepard se tient sur une sorte de balcon qui donne sur une série de bâtiments très élevés et dont le côté futuriste se ressent par les angles et les matériaux des gratte-ciel.

Le gameplay change un peu au cours de la trilogie, notamment du premier au second jeu, tandis que le troisième apporte un peu plus de dynamique qui sent l’inspiration Uncharted (surtout dans la manière de traverser les décors). Il y a une bonne diversité dans les armes disponibles afin de suivre notre style de jeu et même si Mass Effect 2 retire un peu de personnalisation (que nous retrouvons dans le 3), nous avons de quoi faire au cours des trois jeux. Nos pouvoirs ou techniques sont aussi des éléments essentiels à notre personnage. Nous choisissons la spécialisation de Shepard au début du jeu, où nous décidons également de son apparence. Ça sera une Shepard aux cheveux violets pour moi avec quelques détails guidés par ma compagne. C’est sympa d’avoir une version unique de Shepard pour notre aventure, je trouve ! Je lis les sous-titres relativement vite comparé à la cadence des dialogues. La touche pour sauter une réplique est une touche de validation de choix alternative (sur PlayStation, croix pour valider, carré pour passer une réplique ainsi que valider) donc j’ai parfois sélectionné une option non-désirée. Sachant qu’il y a une touche dédiée pour valider un choix, j’ai trouvé ça agaçant mais cela reste un détail mineur.

Mass Effect

Shepard et ses alliés sont dans une base pleine de cargo. Un ennemi galarien est en train de courir vers les protagonistes mais se fait tirer dessus.

Le tank de transport, Mako, est sur une planète sulfureuse pleine d'activité volcanique. Le ciel est plein de cendres et les crevasses autour de la route sont peintes d'une lueur rouge.

Malgré la maniabilité qui laisse à désirer du Mako (un tank futuriste), le gameplay fonctionne bien avec ses armes sans munitions (mais avec temps de refroidissement) et différents alliés qui offrent une bonne variété lors de phases de combat. Quelques défauts mais rien de majeur, bien que je dois admettre que la musique peut vite être répétitive.

Le scénario du premier volet nous plonge doucement dans cet univers futuriste et introduit la menace que nous combattons au cours de la trilogie. Nous avons une bonne poignée de choix importants qui impactent la suite, notamment sur la planète Virmire — pas toujours évident de tenter d’obtenir la meilleure fin mais il faut tenter !

Mass Effect 2

Le véhicule dans la suite peut flotter à l'aide de deux turbines, évitant de toucher le sol. Il est placé au bord d'une énorme falaise qui donne une vue imprenant sur la vallée regorgeante de verdure.

On voit de face Shepard qui se tient devant ses alliés Legion, un robot Geth, et Thane, un humanoîde amphibien, tous les trois déterminés à accomplir leur mission.

Le début du jeu est assez agréablement surprenant et n’est pas du tout allé dans le sens que je pensais. Il y a une nouvelle panoplie de personnages à nos côtés, qui ont chacun leur histoire (et leur mission spéciale) nous investissant dans leur vie. J’ai trouvé que les choix étaient un peu moins conséquents ici tant que nous accomplissons toutes les missions secondaires. La mission finale est impressionnante mais très délicate afin d’éviter la mort de membres de l’équipe !

Le Mako ne fait pas son retour mais nous avons un véhicule qui plane à la place qui est un peu moins difficile à gérer. J’ai apprécié que chaque arme est la même pour tout le monde, ôtant quelques heures passées à les personnaliser dans le menu. Nous avons aussi des ressources à gérer, demandant de sonder des planètes pour extraire de quoi améliorer le vaisseau. Cela peut prendre pas mal de temps car il faut aussi avoir suffisamment de sondes et de carburant pour traverser le galaxie.

Mass Effect 3

Tali est assise, intoxiquée par une boisson alien, à un comptoir de bar, de l'autre côté se tient Shepard qui la regarde avec attention.

Au premier plan, trois silhouettes sont visibles mais floues — la première étant inmanquablement d'une Asari. En fond, un large bâtiment relativement plat avec trois tours très élevées est visible, avec à côté un Moissonneur, une énorme machine qui a un seul but : anéantir. Sa forme ressemble à peu près à une main à la verticale, prête à saisir tout sur son passage.

Bon, juste pour le dire : le piratage dans les deux précédents jeux était encombrant donc je félicite la décision de retirer ça dans ce volet. Les armes sont personnalisables à nouveau mais j’ai trouvé ça plus abordable — peut-être grâce à l’interface simplifiée ? J’ai fait de mon mieux pour accomplir chaque mission afin d’obtenir autant de ressources que possible pour défendre la Terre (qui est attaquée au début du jeu). Les choix sont relativement minimes dans cet épisode donc il est facile de suivre le tracé que nous nous sommes défini auparavant. Toutes nos décisions entrent en jeu ici, tout s’entremêle, de manière concrète et il est plaisant de voir un dénouement qui colle à notre version des faits.

Je suis content d’avoir fait cette trilogie maintenant, avec des défauts corrigés et tous les contenus additionnels. Les personnages que Shepard croise au cours des volets sont très attachants (Tali c’est la meilleure évidemment, et un bisou pour Garrus) et tout faire d’une traite est bien sympa. Ça demande un certain investissement mais après environ 100 heures de jeux et 3 trophées de platine, je crois que je peux tourner la page et passer à autre chose mais non sans me rappeler de l’excellente aventure que propose la trilogie Mass Effect !

Galactiquement vôtre,
À plus !