[Test] Sackboy : A Big Adventure

Après un grand succès avec LittleBigPlanet (LBP) sur PS3/PS4, nous retrouvons l’adorable mascotte officieuse de PlayStation sur PS5 (et PS4 !) pour son propre jeu qui se concentre uniquement sur le côté “Jouer”. Les aspects “Créer” et “Partager” de LBP ne sont pas incorporés afin d’offrir une aventure complète avec Sackboy : A Big Adventure ! Je n’ai pas suivi de près ce jeu mais Sackboy est un personnage adorable et j’adore les jeux de plate-forme donc je me devais d’y jeter un œil ! C’est parti pour visiter le monde créatif de Sackboy…
Le monde de Sackboy, Craftworld, est une utopie pleine de bonté et d’amitié, mais le terrible Vex décide que ce monde doit être rempli de terreurs. Il kidnappe ainsi tous les amis de notre héros tricoté, afin de les asservir pour qu’ils développent son arme ultime pour faire sombrer le monde dans un état cauchemardesque. Sackboy, seul rescapé, doit collectionner des Orbes Oniriques (pas certain des différents noms en VF, désolé !) afin de réduire les défenses de Vex à néant et l’empêcher de compléter son terrible projet. Un scénario que l’on connaît bien mais qui est amplement suffisant pour l’univers LittleBigPlanet .

Ce jeu est un spin-off de la série LBP , se concentrant uniquement sur la plate-forme pure. C’est un Super Mario 3D World dans l’univers de Sackboy, en quelque sorte. Il y a cinq mondes (des “hubs”) qui contiennent approximativement une dizaine de niveaux chacun, ce qui nous donne pas mal de différents environnements et défis. À l’instar de LBP3, des séquences en vue de profil ou en vue de dessus permettent de mélanger un peu les saveurs. Par contre je dois admettre que généralement parlant, il est parfois difficile de se repérer dans l’espace correctement lors d’un saut. Heureusement, il y a une ombre directement en-dessous de notre personnage qui aide, mais parfois ça ne suffit pas à éviter les accidents. Non je ne suis pas tombé dans un précipice plein de fois…

Les niveaux sont assez variés et riches en détails. J’ai pu revivre la nostalgie du premier LittleBigPlanet avec ce jeu, avec les bulles/costumes à collectionner, et atteindre un score élevé pour chaque niveau. Nous avons aussi une petite poignée de nouveautés, notamment des gadgets pour faciliter notre progression dans certains niveaux — préférence pour le pseudo-boomrang ! Il y a des séquences “sur rails” où la caméra bouge en continu et notre personnage ne doit pas disparaître, il faut donc se dépêcher à tout prix, et parfois rater une Orbe Onirique. Certaines sont très difficiles à repérer mais c’est intéressant de revisiter les niveaux pour perfectionner son score, et admirer quelques subtilités de plus. Ou pourquoi ne pas jouer avec des ami·e·s aux niveaux exclusivement coopératifs ou tenter de tout collecter à quatre joueurs ? (en local ou en multi !) Il est possible de personnaliser notre héros comme on le souhaite avec plusieurs centaines de morceaux de costume, d’un crabe à un cyborg. Bref, du LBP comme on aime !

Nous avons le droit à des défis chronométrés, au total 15, qui donnent pas mal de fil à retordre, mais même moi a réussi à remporter l’or sur chacun, bien que ça s’est joué à un cheveu parfois… Je n’ai pas tenté le 16 défi bonus qui est simplement un combo des quinze challenges en une seule traite. Avec une unique vie, ceci est une épreuve pour les joueurs·euses les plus assidu·e·s — j’ai tenté mais j’ai perdu patience… En parlant d’une seule vie, à vous de tenter de réussir tous les niveaux sans perdre de vie. Facile au début mais ça se complique beaucoup au fil du jeu… Une option d’accessibilité permet d’avoir des vies infinies (mais vous perdez toujours environ 10% de votre score à chaque mort), que je me suis permis d’activer pour trouver toutes les Orbes. J’ai aussi trouvé le retour de la DualSense assez subtile mais bien dosé avec les petites vibrations pour mieux “vivre” l’expérience.

Comme les autres aventures de Sackboy, la musique fait partie intégrante du jeu, avec des niveaux musicaux frais et où il est difficile de ne pas au moins bouger un peu la tête en rythme. J’ai été (agréablement) surpris d’entendre des artistes comme deadmau5, Britney Spears ou David Bowie au cours du jeu — la playlist des morceaux est sur Spotify — et ça donne le sourire. Tous les effets sonores de LBP sont au rendez-vous, mis à part… Sackboy qui fait du bruit ? Par là je ne veux pas dire qu’il parle, mais il rit, crie, etc. et ça… c’est nouveau je crois ? J’ai trouvé ça très bizarre, mais passons. Autre belle surprise : bon sang que c’est un beau jeu. C’est super propre et haut en couleurs et en textures, très doux pour nos rétines… un vrai plaisir d’y jouer et d’admirer tous les décors.

Sackboy : A Big Adventure est un jeu vraiment fun et mignon. Bien que développé par Sumo Digital et non Media Molecule (comme LBP3 ), l’essence de LittleBigPlanet est présente, le tout dans un magnifique univers tout en trois dimensions. Certes, ce n’est pas la même expérience mais les fans de la licence ainsi que les accros des jeux de plate-forme y trouveront certainement leur compte. J’ai adoré la musique et la qualité visuelle du jeu, sans oublier la diversité des différents niveaux qui vaut le détour. C’est un jeu plutôt complet qui doit être encore plus appréciable en multijoueur, et dont les niveaux bonus testeront votre patience… bon courage !
Lainement vôtre,
À plus !