[Test] The Last of Us Part I

C’est reparti pour un tour ! Avec l’arrivée de la PS5 et la série sur HBO, l’occasion était bonne pour un remake, dénommé The Last of Us : Part I. Je suis un très grand fan de Naughty Dog et leur licence post-apocalyptique donc forcément, je suis toujours partant pour revisiter cet univers. Trouvez votre plus belle brique, nous allons taper des Claqueurs !

Dwight de la série The Office (US) est assis en entretien et semble joyeux. Tout à coup, il se met à pleurer et couvre son visage avec ses mains.
Toujours sensible à cette histoire !

Si vous n’avez pas encore pu découvrir The Last Of Us, c’est un jeu qui se déroule après une pandémie (bien d’actualité !) causée par le cordyceps, un champignon qui prend contrôle des fonctions motrices de l’hôte, transmissible par morsure. Nous incarnons Joel, 20 ans après le début des ravages de cette infection. Il est un survivant qui a trouvé son rôle comme contrebandier, mais il se voit confier un cargo exceptionnel : Ellie, une fille de 14 ans qui doit être remise à un groupe nommé les Fireflies, mais nous ne savons pas trop pourquoi…

Dans un gratte-ciel en ruines, de nuit, Ellie, inquiète, se tient au seuil d'une porte avec Joel devant elle qui est à moitié penché en avant pour récupérer son souffle. De dos, au premier plan, Tess le regarde.

J’ai refait TLOU avant la sortie de sa suite en 2021 et cela ne m’a pas empêché d’être ému, tant par le prologue, l’épilogue, ou les moments forts entre les deux. L’histoire marche excessivement bien et la narration est parfaitement maîtrisée afin de nous investir dans les personnages. J’ai également pu, de nouveau, apprécier Left Behind et ce que ce contenu apporte à l’aventure de base, étoffant le personnage de Ellie. Avec Joel, les deux forment un duo très attachant et la façon dont leur relation évolue est naturelle — rien ne semble forcé et leur histoire avance à un excellent rythme.

Dans une forêt, Ellie est au premier plan, floue, et semble triste. Derrière elle, Joel la regarde d'un air distant et pensif. Tous les deux sont à cheval.

S’il y a bien une chose dont ce remake a bénéficié, c’est d’une refonte graphique totale. Avec le travail réalisé sur TLOU Pt II, l’équipe de développement avait tous les outils nécessaires pour sublimer un jeu qui était déjà fort joli. Nous n’avons cependant pas un simple “upscale” en 4K, non : tout a été recréé (ou en tout cas retravaillé), qualifiant ce jeu comme un “rebuild” plutôt qu’un remake, sachant que la narration reste identique, et le gameplay essentiellement égal. Les détails les plus frappants sont les éclairages et les reflets, cependant la grosse différence est le niveau de détails sur les personnages. Ellie a une structure faciale qui correspond mieux à sa version TLOU Pt II, par exemple, et les animations sont bien plus poussées, comme Tess qui semble utiliser bien plus de muscles sur son visage. Bref, digne d’un jeu PS5, comme il se doit.

Sur une plage en grisaille, Joel est de dos, et il regarde la forêt de l'autre côté de la rivière ou du lac. Sa silhouette contraste fortement avec le ciel. Un peu plus proche du premeir plan se tient Ellie qui le regarde, prête à reprendre leur marche.

J’ai particulièrement fait attention à la musique durant ma partie et le travail de Gustavo Santaolalla reste incroyablement poignant. Du thème principal aux crédits, c’est une bande-son qui reste minimaliste, dont chaque note compte. Les chapitres de Left Behind profitent du même calibre et la musique des crédits avec la guitare électrique avec distortion correspond bien à l’ambiance tendue et incertaine dans laquelle nous laissons Ellie. La musique baigne dans l’histoire du jeu et en est indétachable. Le sound-design est excellent et les voix sont claires au possible mais les notes de musique qui les soulignent forment ce bouquet auditif que j’apprécie énormément.

Dans une église baignée dans une lumière naturelle dorée, Joel et Ellie avancent vers Bill qui se tient près du fond de la pièce.

Le feeling du gameplay n’a pas changé mais quelques améliorations font leur apparition. Nous avons notamment le droit à la rigoureuse panoplie d’options d’accessibilité proposée par le second opus qui ouvrent la porte à toujours plus de joueurs·euses. La DualSense et ses gâchettes adaptatives est utilisée pour une immersion renforcée, notamment en tirant avec un arc. Les séquences sur les tables de travail pour modifier nos armes sont plus détaillées, l’intelligence artificielle des ennemis semble un poil différente mais le cœur de l’expérience n’a pas été changé. Le mode photo permet de vraiment apprécier le niveau de détails, et la fonction pour “avancer d’une image” est pratique quand nous trouvons le bon cadrage mais que notre personnage fait une grimace ! Un mode speedrun est également présent si ça vous chante, au passage.

Point de vue entre deux bâtiments, Ellie traverse le fossé entre les deux toit sur une planche de bois. Il fait nuit et il pleur, et au loin, la lumière d'un puissant projecteur éblouit le coin du cliché.

Bien que le débat peut se tenir sur l’utilité d’un remake moins de 10 ans après la création originale, l’équipe de Naughty Dog a pu se faire la main sur le hardware PS5 et proposer l’expérience ultime pour cette histoire qui reste un chef d’œuvre à mes yeux, et qui demeure un de mes jeux préférés. La narration reste inchangée et l’expérience n’est pas dégradée, avec un rendu ultra propre et une émotion intacte. À ne pas manquer si vous ne connaissiez pas le jeu auparavant !

Reconstruitement vôtre,
À plus !