[Test] The Last of Us

J’ai fini The Last Of Us récemment et même si il y en a déjà plusieurs milliers sur Internet et ailleurs, je tiens à exprimer mon avis sur ce jeu, car ce n’est pas n’importe quel jeu… ni n’importe quelle expérience. Je ne suis pas là pour écrire un test qui fasse l’éloge du jeu, mais plutôt qui explique pourquoi ce jeu m’a marqué (même si ça se rejoint)… Bien entendu, je ne révèlerai en aucun cas la trame du jeu, détestant moi-même les spoilers. C’est parti.

cera
Les émotions…

Le contexte du jeu, c’est qu’il y a une pandémie qui s’est répandue dans le monde entier en 2013… le virus du Cordyceps – un champignon – est responsable. Il existe dans la réalité mais n’affecte que les plantes et des insectes… pour l’instant. Naughty Dog a porté le concept sur l’être humain et on se retrouve dans un jeu où un grand nombre de monde a été infecté… la survie est le maître-mot. On accompagne Joel et Ellie dans ce jeu, qui sont à la recherche de quelque chose ou quelqu’un (je ne vous révèlerai rien !)… Les bases sont posées, je peux y aller.

Tout d’abord, il faut savoir que j’ai adoré suivre l’aventure et découvrir les personnages. Ils sont écrits de manière très cinématographique, et ça change tout. Ils sont pleins de personnalité et extrêmement attachants. Les séquences cinématiques, brillamment mises en scène, m’ont fortement pris aux tripes, ce qui est plutôt rare pour moi dans un jeu. Il y a plusieurs moments où j’ai failli verser une larme, ou où j’ai été surpris. Du début à la fin, ce jeu a été exceptionnel en tous points et se démarque d’un énième jeu de zombie (ce qui était ma crainte initiale à l’annonce de The Last Of Us) et ce, de manière majestueuse. Tout a été travaillé pour que le joueur se sente impliqué et se sente au cœur du jeu… c’est mon impression, en tout cas.

Le gameplay souligne souvent le lien entre Ellie et Joel, avec l’entre-aide permanente, et des petits détails qui peuvent être triviaux pour certains mais qui me marquent beaucoup, par exemple : lorsqu’on se met à couvert, Ellie viendra se placer entre le mur et Joel pour qu’elle soit en sécurité… j’ai trouvé ça génial. Ils entretiennent également des conversations de temps à autres qui sont intéressantes et qui nous permettent d’approfondir notre appréciation pour eux, et de se mettre dans leur peau. Une relation père/fille s’installe et en tant que joueur, j’étais dans la peau de notre héros et je ne souhaitais que la voir vivre. La sublime bande-son qui est très propre à l’atmosphère de The Last Of Us – écrite par Gustavo Santaolalla – vient accentuer tous ces détails et ces sensations… je n’ai jamais vécu ça dans un jeu. Et à la vue des critiques, je ne pense pas être le seul – il ne s’est pas vendu à plus de 3,4 millions d’exemplaires pour rien… Pour revenir sur le gameplay, on ressent le côté Uncharted, bien entendu, mais avec l’infiltration, la coopération et le crafting (on confectionne ou améliore des armes à partir de pièces détachées), on obtient un résultat qui se détache bien de Nathan Drake et ses aventures. On apprend aussi à compter ses munitions, n’étant pas quelque chose de très courant dans ce monde. On peut vite être à court et se retrouver dans des situations tendues…

Joel conduit un 4x4, fixant la route, tandis que Ellie regarde dehrs par la fenêtre.

Je vais rapidement vous parler du mode multijoueur, auquel j’ai joué quelques heures déjà… Il y a divers objectifs mais au final, il faut récupérer des rations pour subvenir aux besoins de notre clan (que l’on choisi avant de jouer en ligne). On retrouve le crafting pour créer ses armes en pleine partie, comme dans le mode solo, qui introduit une bonne dynamique de jeu, et l’entre-aide est essentielle pour réussir. Il y a aussi les systèmes similaires à Uncharted 3 au niveau des personnalisations, que j’avais moyennement apprécié mais qui fonctionne plutôt bien ici. Ce mode me semble avoir sa place, et promet de belles parties entre amis. Et petite note technique avant la conclusion : ils ont même travaillé l’aberration chromatique formée par la lampe torche du joueur selon la distance… ils sont forts. Ils ont poussé la PS3 à ses limites, tout est beau… même la lampe torche.

Je peux donc dire avec une certaine conviction que ce jeu est l’un des meilleurs auxquels j’ai pu jouer, si ce n’est le meilleur. Il m’a profondément marqué d’une manière que je ne pensais pas possible… mais ça je pense que c’est assez clair dans mon article. Si vous avez envie de vivre une expérience sans égal, prenez-vous The Last Of Us ou si c’est pour revivre l’ambiance, sa bande-son en version physique ou en version digitale (oui ce sont des liens sponsorisés). Personnellement, le comic book qui inclus les 4 épisodes “American Dreams” est pré-commandé… j’ai envie d’en savoir plus sur cet univers ! Bravo Naughty Dog et toutes les personnes ayant travaillé sur ce jeu. The Last Of Us est… parfait. Merci pour cette aventure.

Émotionnellement vôtre,
À plus !