[Séance ciné] Le Hobbit : La Désolation de Smaug

Pour fêter les vacances, je suis allé avec un pote voir le deuxième volet de l’aventure de ce bon vieux Bilbo (je refuse de l’appeler par son nom français, désolé), Le Hobbit : La Désolation de Smaug… en 3D, youhou ! Le premier épisode de cette trilogie était assez sympa (l’univers est superbe) donc c’est avec un certain engouement que je suis allé retrouver la suite. Je n’ai lu aucun des livres de Tolkien (même si ça me fait sacrément envie) - ne me tapez pas - et par conséquent je ne peux pas comparer le film au bouquin, mais je vais pouvoir vous dire ce qu’il vaut en tant que long-métrage, ce qui est déjà pas mal.

bilbo
Oui il y a un watermark IGN, et alors ?

Le film nous fait une petite scène d’intro pour éviter d’être jeté trop brutalement dans l’histoire, et après ça on retrouve Bilbo, la troupe de Nains et Gandalf, toujours en route pour la montagne afin de dérober au dragon Smaug l’Arkenstone. Ils sont encore loin d’y arriver et leur parcours est parsemé d’obstacles et de rencontres plus ou moins joyeuses, mais ils s’en rapprochent, peu à peu…

Comme on peut s’en douter, l’univers de Tolkien est toujours aussi riche et beau dans les mains de Peter Jackson et ses équipes. Les décors sont à couper le souffle, et on remercie le tournage sur les plus beaux fond verts que la Nouvelle-Zélande ait à offrir. On passe par tous les types d’environnement, à peu de choses près, un véritable festin visuel complémenté par une série de personnages et de créatures fantastiques, nous plongeant toujours plus dans ce monde extraordinaire (mention spéciale pour les araignées, brr je n’aime pas ça). La 3D est réussie mais je pense que le film peut très bien s’en passer - la version HFR (48 images par seconde), par contre, ça doit être sympa… À la vue des séquences d’action, une telle fluidité ne peut être que bénéfique ! Une chose est sûre, c’est qu’on en prend plein la gueule.

Alors oui je n’ai ni lu la trilogie Seigneur des Anneaux, ni Le Hobbit, mais l’expérience a été satisfaisante, et je parle bien entendu d’un certain archer blond aux yeux bleus qui pète tellement la classe que ça lui en sort par ses oreilles d’Elfe. Détestez-moi si vous le voulez, j’ai beaucoup aimé, même s’il n’est pas supposé être là. Evangeline Lilly gère aussi pas mal côté Elfe dans le rôle de Tauriel, après l’avoir vue dans LOST, ça fait bizarre mais elle a sacrément assuré. Quant à Smaug, il parlait un peu trop, mais quelle voix… merci Benedict Cumberbatch (qui joue Sherlock dans la série du même nom, ainsi que Khan dans Star Trek Into Darkness). Je ne vais pas trop m’étaler là-dessus, mais je dirai que Martin Freeman est toujours excellent dans le rôle de Bilbo, avec son humour et son courage fraîchement trouvé pendant son aventure qui n’est autre qu’épique, et ce en très bonne compagnie. Le film vaut son pesant d’or, surtout à la fin (quel rigolo je fais), et maintient le niveau installé par le premier Hobbit. Je ne sais pas si une trilogie était nécessaire pour cette histoire mais pour le moment je trouve le tout fort appréciable. Et puis, ces décors… sublimes !

J’ai l’impression d’en avoir très peu dit sur ce film mais en parler dans les détails révèlerait les séquences les plus intéressantes alors je vous recommande de le voir de vos propres yeux. La 3D c’est en option, la V.O. c’est obligatoire. Vous savez ce qu’il vous reste à faire ! Ce film est du genre à réunir et mettre tout le monde d’accord, geeks ou personnes banales (roh je rigole), une séance qu’on apprécie tous même sans être un mordu des livres de Tolkien. En attendant la conclusion le 17 décembre prochain, on compensera avec Sherlock et une petite séance de la trilogie du Seigneur des Anneaux en version longue. :D

Smaugment vôtre,
À plus !